Le 6 mai, nous étions au tribunal de Bordeaux à la demande d’un responsable de la filière bois. Notre crime : l’avoir présenté comme un « Président-gredin » dans une de nos vidéos. D’un côté, il se présente comme un amoureux de la forêt et un président modèle de FIBOIS Nouvelle-Aquitaine. De l’autre, il est responsable d’une coupe rase de plus de 50 hectares, en forte pente, à l’entrée de Meymac en Corrèze, qui est une véritable honte. D’où notre petit clin d’œil taquin qui l’a fortement irrité. Lors de l’audience, il a tenté d’expliquer qu’il n’avait rien à voir avec cette coupe. Photos satellite et registre des entreprises à l’appui, nous avons démontré assez facilement le contraire, comme vous pouvez le lire dans cet article ou le voir dans cette vidéo. Verdict : le 17 juin. Plus grave, nous avons compris qu’il s’agissait d’une manœuvre concertée de la filière pour nous faire taire. Le cabinet d’avocats choisi pour tenter de nous faire condamner est le même que celui mandaté en 2021 pour essayer, là aussi, de faire censurer une de nos vidéos (procès que nous avions gagné au passage). Surtout, lors de l’audience, ce cabinet a tenté de faire valoir des éléments compléments extérieurs à cette affaire et concernant notre campagne contre Alliance Forêts Bois. La multiplication de ce type de procédures à un nom : procès-bâillon. Depuis plusieurs mois, nous dénonçons publiquement les dérives de cette coopérative forestière et son influence délétère sur les politiques publiques. Plutôt que de changer, elle multiplie les plaintes contre nous et incite d’autres acteurs à le faire. Le but : nous faire taire mais aussi nous décrédibiliser en essayant de faire croire que nous sommes responsables de « menace de mort » ou que nous sommes à l’origine de destructions d’engins forestiers. |
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