Tout près de nous, il y a l'immense plaine floue,
ses brumes opaques étendues à l'infini
que nous passons notre temps à vouloir sonder.
Son champ de nuages qui semble bouillonnant
nous attire comme un océan,
les plongeurs
mais sait-on s'il ne recèle pas
des marais,
des fondrières, des falaises, des à-pic,
des précipices où le sol s'efface soudain,
des steppes épuisant le plus endurant galop ?
Quoi que l'on découvre, il se reforme à tout coup
et le moment où nous ne l'apercevrons plus,
ne sentirons plus sa présence à notre flanc,
son long miroitement
n'identifierons plus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire