L'ARBRE ET L'OISEAU.
J'ai vu passer l'arbre et l'oiseau
sur l'arbre, posée sur la canopée
une lune d'argent.
Je me trouvais dans une ligne croisée
Je voyageais sans recours
vers les entrailles,
méandre qui me propulsait, définitif.
Eau douce en surface,
dans ses entrailles l'ironie douce
d'une destinée irrévocable.
J'ai touché sa main
l'empreinte de son amitié m'aveuglait.
Elle me tendait la lame
mer circonstancielle
qui ne cesse de contredire
mon désir de bonheur.
Suspendu tel l'oiseau
dans son envol vers des nouvelles prairies
je ressens la jalousie d'un ciel naissant
en mon absence qui se dessine.
Je me souviens, m'en souviendrai
de l'arbre, de l'oiseau, du sel, du vin :
où sont donc passés mes déchirures, mes doutes ?
Je suis encore à me demander
si l'histoire des amants ne se résume
qu'à une chute vertigineuse
sans ni échelle, ni ascenseur.
L'éclipse nous aveugle
jusque-là tout est normal
jusqu'au moment du disparaitre, du périssement.
KUTA-LILO.
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