Je ne sais pas s'il faut aimer ou haïr cette ville éclatée en mille qui m'a vu naître.
Cette ville perdue dans le feu, le sang et des cadavres exquis.
Qui peut me dire comment sortir Port-au-Prince de ma tête,
Et parce que j'en souffre terriblement.
Et puis, il y a
Son parfum d'antan fait de toutes les fleurs,
Ses beaux quartiers verdoyants de jadis,
Son carnaval où l'harmonie et les couleurs rimaient,
Ses cocotiers,ses palmiers et ses oiseaux musiciens
Qui retiennent mes songes en otage.
Port-au-Prince, ville carnivore,
La capitale que les enfants des villes de province rêvaient tous de visiter un jour.
Cette ville vit en moi
Et moi je meurs en elle...
GREGPHILE.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire