Il n’y a
plus de lune
à donner
aux enfants
mais ils
marchent tout droit
sans
bien
s’en
aviser.
Les nuits
n’ont
plus de lait
fendues
par les
éclairs
des
néons racoleurs :
rouge,
vert, blanc et bleu
ça se
heurte partout
tel un
combat d’épées,
de
fugaces zigzags
qui
crient « vade retro »
à l’ombre
des trottoirs,
espaces
que la pluie
fait
luire
de sa
glu.
Les arbres
résignés
aux
feuillages imprécis,
aux
masses sans contours
d’un
noir vague et mouvant
n’attendent
plus
le ciel.
Pierrot s’en
est allé
se faire
tout petit
parmi
les chats errants
sur les
pentes de zinc,
entre
les cheminées
qui
gravissent la nuit
d’étoiles
sans éclat
elles-mêmes
perdues,
comme
rapetissées
et les
anacondas
de métal
musculeux
quoique
décoloré
et
recru des
gouttières.
gouttières.
Texte et photographies : Patricia Laranco
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