Les
champs parfois viennent me manger dans la main
lorsque leur marée s'arrête juste à mon seuil;
ils ressemblent
à une bête apprivoisée
géante qui draine en son mouvement
tout l'air.
Et c'est alors que je caresse leurs longs plis
un à un, que leur houle
entre dans ma maison
pour en repousser les murs
et l'illuminer.
lorsque leur marée s'arrête juste à mon seuil;
ils ressemblent
à une bête apprivoisée
géante qui draine en son mouvement
tout l'air.
Et c'est alors que je caresse leurs longs plis
un à un, que leur houle
entre dans ma maison
pour en repousser les murs
et l'illuminer.
Patricia Laranco
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