Le souvenir est encore incandescent
L'oubli est une denrée rare
Tu me parles de Victor Schoelcher
Je te parle de liberté que l'on a été chercher
De la machette, de la fuite, du sang sur le cœur.
Toi et moi dans un nous qui devient mortifère
Que restera-t-il après ma poésie ?
Que deviendra la main tendue des premiers jours ?
Poésie-pollen !
Poésie avec un peu de boue !
Poésie de la savane des esclaves !
Poésie de l'humanité qui boitille !
Poésie de la prostate éborgnée !
Je te parle de poésie !
Texte et œuvre picturale : Christian PRESENT.
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