Je t'attendais les deux pieds presque sur le sable.
Pendant les jours de juillet, brûlant de soleil.
Là où s'arrête l'immense méditerranée.
Emportant mon regard, dans le cours déferlant des âges.
Parmi les nouveaux palais. A compter les nuages, dans cet amas de bleu.
Presque à la dérive. Alors c'était un jeu d'enfant d'ouvrir les yeux vers le ciel.
Je t'attendais les deux pieds presque sur le sable.
A l'écoute de mon âme, comme si c'était ma première révérence.
En devenant l'air que je respirais, prisonnier de la longueur de tes jambes.
Princesse aux lèvres rouges, dans un décor de cinéma, où le béton sans mémoire accueillait quelques chiens.
Je t'attendais les deux pieds presque sur le sable.
Déshabillant tes épaules, dont tous regards étrangers s'étaient mis en quête.
De ce corps chaud, lové, je refaisais le monde à ton image.
En inventant des lendemains, quand le rêve s'enroulait autour des mots.
Je t'attendais les deux pieds presque sur le sable !
Dominique TEILLIER.
18/01/2024.
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