mardi 30 janvier 2024

Quelques essais de réflexion tous azimuts.

 




Nous nous croyons "libres". Cependant, nous 

ne nous faisons pas même idée de notre 

degré de conditionnement au capitalisme et à 

son obsession matérialiste, utilitaire, 

"pragmatiquement" économiste. Le 

capitalisme nous mène par le bout 

du "désir".











La vie ? Un écheveau d'équilibres précaires. 

Mais c'est peut-être ainsi qu'elle distille 

l'Ivresse.











Étudier l'Histoire est riche d'enseignements. 

ça permet, entre autres, de se rendre compte 

à quel point les cultures, les civilisations 

évoluent et se recombinent les unes avec les 

autres au hasard des contacts et des 

influences. N'oublions pas (n'en 

déplaise aux conservateurs) que rien n'est 

statique.











Tant au plan biologique qu'au plan des idées, 

nous sommes des passeurs de Vie.













Les animaux n'ont guère besoin du langage. 

Ils “lisent” dans les pensées. Ils devinent les 

émois, jusques aux plus subtils. Ils sentent 

quelle est la vraie nature d'une personne. 

Comme ils sentent la venue des catastrophes 

naturelles.


Et nous, nous pouvons communiquer avec 

eux. Il suffit de s'ouvrir. Peut-être, de se 

“connecter” à quelque chose de (beaucoup) 

plus vaste. A y bien regarder, c'est NOUS qui 

sommes de bien piètres communicants.


Tout se passe comme si le langage nous 

dissociait de l'essence des choses. Et s'il 

n'était qu'un substitut ?


Nous “comprenons”, sans doute, et ce d'une 

manière qui n'a pas d'égale. Nous 

“expliquons”, par l'abstraction, qui, souvent, 

supplée nos cinq sens et leur perception 

limitée. Mais sommes-nous vraiment en 

phase avec le monde qui nous englobe 

(animal, végétal, minéral, cosmique) ? N'en 

sommes-nous pas “divorcés” ?

Je ne suis pas du tout sûre que ce ne soit pas 

le cas.











On parle de “l'indifférence”. Mais j'ignore si 

c'est le bon mot. Peut-être serait-il plus 

approprié de parler d' ”indisponibilité”.


On se consacre tellement à soi qu'on n'a plus 

de temps, de place pour les autres. Non ?...











Méfiez-vous de ceux/celles qui se battent 

pour une “Vérité suprême”. On ne défend

jamais, tout au plus, que SA (ou 

SES) vérité(s).






On considère que la jeunesse est une

supériorité (du moins, en Occident, et depuis,

à tout prendre, une date fort récente à

l'échelle des temps historiques). Elle a pour

elle le sex appeal , le dynamisme, l'étendue 

d'avenir. Cependant (et comme toujours), il 

suffit de changer de regard pour changer de 

perspective. La jeunesse - et ce n'est pas de 

sa faute - est encore privée de tas de choses : 

l'expérience et le recul, cette maturation de 

l'esprit qui confère précisément la capacité de 

prendre du champ et de confronter les 

connaissances qu'on a eu l'occasion 

d'accumuler tout au long d'une existence bien 

remplie; la capacité d'approfondir et de 

densifier, de complexifier aussi ce que l'on 

sait.

A de rares exceptions près, la jeunesse reste 

superficielle. Sans doute parce qu'elle est trop 

sûre d'elle; trop irriguée d'élan vital. Elle 

s'illusionne aisément. La "faute" sans doute à 

sa fougue et à sa fiévreuse soif de quête. Mais 

aussi, à son moutonnisme. 

L'idéal serait probablement de relier en une 

seule et même personne les vertus du jeune 

âge et celles de l'âge mûr, ou même 

beaucoup plus que mûr. 

Rester, depuis l'aube de sa vie, enfant, 

jeune, mûr et senior...le rêve !






La Nature est sensible. Elle est intelligente. 

Elle a un sens aigu de l'adaptation et de 

l'équilibre, mais aussi, de la complexification. 

Tout ce que l'Homme imagine comme étant 

son propre, elle le possède et elle le 

possédait bien avant lui.

Son "but" est, sans doute, inscrit, sous nos 

yeux, dans la trame de son existence 

même...dans le fait même de sa PRESENCE. 

Mais nous ne savons pas le débusquer, le lire.












P.Laranco.










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