Résister, résister, résister, jour et nuit. Résister encore. Lasse est l’amertume, cette lassitude intérieure. Il faut oser se lever, reconnaître le chemin. L’espace visible et total. Nulle tour n’est trop grande à nos yeux. On ne se taira pas une nouvelle fois, nous déploierons nos paroles lumineuses par tous les champs dévastés.
Ecoute cette chanson qui court à travers le monde. Ces aboiements de chiens qui grondent derrière les niches de garde.
Désolé, contre tous les murs qui nous font face, nous continuerons à rêver, même par temps de brouillard.
Laisse une petite lumière
Ici est là et puis une autre.
J’aime ta main légère
La brise chaude et douce de tes lèvres.
Richard TAILLEFER.
In Les Invisibles (avec un avant-propos de André Chenet et une photo de couverture du poète et photographe Michel Méresse), à paraître au printemps 2024 aux éditions Gros Textes.
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