Nike refuse de payer 4 500 de ses travailleur·euse·s en Thaïlande
et au Cambodge.
Rien qu’en 2023, la marque mondiale a engrangé 22 milliards de
dollars. Le montant dû à ces employé·e·s ne représente que 0,01 %
de ce bénéfice.
Dans les années 1990, Nike était l’incarnation des mauvaises
pratiques en matière de travail. Depuis, l’entreprise a investi des
milliards de dollars pour améliorer son image.
Nous savons donc que si des dizaines de milliers de client·e·s
de Nike exigent que l’entreprise verse les millions qu’elle doit en
salaires impayés, Nike les écoutera.
Signez la pétition appelant Nike à payer les salaires qu’elle doit
à son personnel.
Pendant la pandémie, deux fournisseurs de Nike, Violet Apparel et
Hong Seng Knitting, ont violé les lois respectives du Cambodge et
en Thaïlande, privant illégalement leur main-d’œuvre,
essentiellement féminine, des salaires qui leur étaient dus.
Une travailleuse concernée a fait part de son expérience :
« Lorsque j'ai appris la fermeture de notre usine, j’ai eu l’
impression de tout perdre.... Je dois travailler pour pouvoir
payer la scolarité de mon enfant, les frais de banque ou les
traitements médicaux lorsque ma famille est malade »
Selon les politiques de Nike et le droit international, la marque est
responsable de la protection des droits de tout le personnel qui
fabrique des produits Nike.
Adidas, Burberry, Calvin Klein, Victoria’s Secret et d’autres
marques qui ont fait fabriquer des vêtements au Cambodge et
en Thaïlande pendant la pandémie, ont assuré la rémunération
de leur personnel, mais Nike refuse de le faire et ment pour
justifier ses manquements.
Le montant dû au personnel ne représente que 0,01 % des
bénéfices de Nike, mais il aurait un impact considérable pour
les employé·e·s, qui pourraient ainsi subvenir aux besoins de
leurs familles et manger à leur faim.
Nike: Rémunérez vos employé·e·s pour leur travail accompli
#JustPayIt.
Nous savons que la pression publique fonctionne lorsque des
marques sont prises en flagrant délit d’exploitation de
travailleur·euse·s. En effet, lorsque des milliers de membres
d’Ekō ont inondé la marque HUGO BOSS de messages,
l’entreprise a cessé sa collaboration avec un fournisseur qui
recourait au travail forcé.
A présent, demandons à Nike de rendre des comptes quant à la
rémunération de son personnel. Vous aussi, rejoignez l'appel !
Nike: payez à vos travailleuse·eur·s ce que vous leur devez !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire