Le beau temps mousse ainsi que des blancs d’œuf battus
agité par une légèreté d'écume,
spacieux, entrebâillé
de fractures d'espoir,
étiré par bleu et par blancheur citronnée,
aussi duveteux que
le passage d'une aile.
Mais ai-je encore assez de mots pour l'accueillir ?
Je le sens juste battre à l'orée de mes yeux,
de chaque côté du crâne,
au fronton des tempes
avec
cette sorte de grésillement sourd
qui accompagne son plumeux effleurement.
Qui sait ce que demain a encore à hurler ?
J'écoute juste son inaudible frou-frou

.jpg)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire