La brume crisse dans la serrure du bas. Perdu entre Cyrano et Confucius. Percé de grains de poussière qui volent nonchalamment entre l’activation de l’interrupteur et l’apparition d’une lumière blanche. Je rêve, je pense ! Je reste de longues secondes adossé à mon fauteuil, repu de tout ce que mon cerveau ne peut plus absorber.
Je préfère descendre à un rythme faible et continu un Spritz sur une place Italienne.
Je préfère des épaules nues sous une faible lumière.
Je préfère un bruit mouillé de chair.
Je préfère la perfection d’un ciel d’été lorsqu’il est sans nuages.
Je l’ai regardé passer en soufflant de petits nuages bleus. Régulière et hypnotique comme une descente d’arpège dans un morceau de Vivaldi.
Mélancolique et belle, elle étendait son delta à travers la place comme les pattes d’un oiseau...
Dominique TEILLIER..
19/01/2025.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire