Je
n'oublie rien. J'attends le passé à chaque coin de rue. Il revêt les habits
d'un demain qui s'annonce par les interstices de l'instant et d'aujourd'hui.
Mais que cela est trompeur. Rien ne se passe. Rien ne passe. Sauf nous.
Chaque jour, nous jouons la comédie de la renaissance. Chaque jour nous nous épuisons à célébrer le solstice des jours nouveaux.
Mais la même lumière inonde tous les matins du monde.
Et c'est le même soleil qui t'a vu naître qui séchera les larmes de ceux qui t'emmureront dans les caveaux de l'oubli.
Le temps passe? Non, dit le poète. Nous passons.
Dieu est éternel. Ce tout illusoire aussi.
La conscience humaine et la parodie de la mutation et du mouvement ne sont qu'une parenthèse née d'un moment d'inattention de l'immuable.
Mais il faut oublier tout cela et continuer le chemin car c'est ainsi que s'illustre le panache de la destinée humaine.
On continue au nom du vide et du rien.
Pour passer le temps.
Mais que cela est trompeur. Rien ne se passe. Rien ne passe. Sauf nous.
Chaque jour, nous jouons la comédie de la renaissance. Chaque jour nous nous épuisons à célébrer le solstice des jours nouveaux.
Mais la même lumière inonde tous les matins du monde.
Et c'est le même soleil qui t'a vu naître qui séchera les larmes de ceux qui t'emmureront dans les caveaux de l'oubli.
Le temps passe? Non, dit le poète. Nous passons.
Dieu est éternel. Ce tout illusoire aussi.
La conscience humaine et la parodie de la mutation et du mouvement ne sont qu'une parenthèse née d'un moment d'inattention de l'immuable.
Mais il faut oublier tout cela et continuer le chemin car c'est ainsi que s'illustre le panache de la destinée humaine.
On continue au nom du vide et du rien.
Pour passer le temps.
Gillian GENEVIEVE
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