Robert FURLONG
Nous sommes
le vendredi 6 décembre 2013, dans le dix-septième arrondissement de Paris, au
siège de L’INSTITUT DES TEXTES ET MANUSCRITS MODERNES (ITEM) du CNRS.
Robert
FURLONG, le très sympathique directeur de la FONDATION MALCOLM DE CHAZAL, basée à l’Île Maurice, nous a, en
cette grise après-midi d’hiver, convié à une conférence qui tourne autour de
deux figures fondamentales de la littérature mauricienne, LEOVILLE L’HOMME et
MALCOLM DE CHAZAL.
En guise
d’introduction, juste avant que ne commence l’intervention de Robert Furlong,
il est rappelé, par l’un de ses responsables, que « l’ITEM n’a encore pas beaucoup
travaillé sur les petites îles de l’Océan Indien ».
Le
conférencier, tout d’abord, définit la littérature mauricienne comme « une
littérature assez large, assez féconde depuis le début du XIXe siècle ».
Malheureusement
aussi, nombre de ses auteurs, pourtant renommés sur l’île, demeurent encore, à
ce jour, « inconnus en France ». Parmi ces auteurs, Robert Furlong
cite « Marcel CABON, poète, écrivain et critique, Robet Edward HART et
Léoville L’Homme ».
La première
partie de la conférence portera sur ce dernier.
Suite au
« développement de toute une littérature poétique en Français à l’Île
Maurice au début du XIXe siècle », Léoville L’Homme (1857/1928) fut
« le premier » poète francophone mauricien à acquérir une certaine
renommée. C’était, nous explique Robert Furlong, « un Mauricien d’origine
métisse, issu d’une lignée franco-pondichérienne qui s’était installée dans les
faubourgs de Port-Louis ».
Non content
d’être le tout premier poète local de renom, il fut aussi, il est important de
le souligner, « le premier écrivain mélangé » de cette île où
l’écriture était jusqu’alors restée l’apanage des grandes familles blanches
(d’origine française) toutes puissantes qui formaient l’élite de cette société
coloniale.
Que dire de
Léoville L’Homme ?
Tel que nous
le présente Robert Furlong, c’était « un autodidacte » dont « la
scolarité avait été vite interrompue », « un démocrate »,
« un rédacteur en chef et un créateur de journaux », « un poète
et un chroniqueur très présent dans la presse mauricienne » et, de par
« sa productivité littéraire et ses prises de position politiques »,
« une référence locale ».
Il
appartenait, bien sûr, à la bourgeoisie de couleur en pleine ascension. Robert
Furlong évoque son grand-père, « Jean-François L’Homme », lequel a eu
« deux fils, Pierre et Daniel ». Pierre s’illustra en écrivant
« le premier ouvrage féministe de l’Île Maurice ». Devenu
administrateur du journal LA SENTINELLE,
il réclama des droits civiques pour les métis dans des actions qui l’opposèrent
tant aux Franco-Mauriciens qu’à l’administration britannique.
Fils de
Pierre L’Homme, Léoville entra à son tour, « comme typographe », à La Sentinelle, où il finira, en 1880,
par devenir journaliste. Sans doute ses dons littéraires et le fait qu’il fût « un lecteur
assidu des auteurs classiques, tant français qu’anglais », l’y
aidèrent-ils.
Du
journalisme, il passa assez rapidement à la politique : sollicité par
« le développement d’un débat national majeur », à savoir « la
modification du régime constitutionnel de l’Île Maurice », il s’engagea
pendant « six ans », à fond, « au sein des réformistes ».
Par la
suite, la politique l’amènera à « quitter La Sentinelle, avec son père », et à fonder, successivement,
les journaux LE DROIT (en 1885), LA PRESSE NOUVELLE (en 1887) puis LA DEFENSE (en 1897).
Mais
Léoville abandonna le journalisme en 1900. Bientôt sollicité à plein par
l’appel de la poésie, il en arriva également à « se retirer des débats
politiques ».
Sa poésie
porte la marque d’importantes « influences religieuses et
bibliques ».
Ses
principales œuvres furent : PAGES EN
VERS, qui date de 1882, et POEMES PAÏENS
ET BIBLIQUES, publié en 1887.
En 1921, il
fut, pour la première et unique fois, publié à Paris et, à Maurice, l’année
1914 vit la publication d’une ANTHOLOGIE DE SES ŒUVRES.
Mais sa
production littéraire, bien sûr, ne s’arrête pas là. « Entre 1900 et
1928 », il fit paraître « de très nombreuses chroniques », ainsi
que de « coutes biographies » et de non moins nombreux « contes,
réflexions sur la littérature mauricienne et sur la poésie ».
A tout cela,
il y a aussi lieu d’ajouter « une très mauvaise pièce de théâtre »,
qui fut cependant « jouée une fois à Port-Louis ».
Léoville
reçut également « quelques prix venant de l’Académie de La Réunion ».
« Personnalité
très attachante », Léoville L’Homme est souvent regardé comme
« le père de la littérature mauricienne », ce qui lui valut de
devenir, en quelque sorte, « une icône ». Il sut, selon Robert
Furlong, éviter l’écueil du « doudouisme », style propre à la
littérature coloniale.
Nombreux
sont encore, aux dires de R. Furlong, les « manuscrits inédits
disponibles » de cet auteur. Parmi ceux-ci, il cite LE ROCK DE CIRNE, inspiré d’une « légende orientale ou
hindoue », et LES VOIX DU LARGE,
lequel comporte « 2769 vers » et « quarante-quatre poèmes, dont
certains ont paru dans la revue L’Essor ».
« Commencé
en 1894 et terminé en 1896 », écrit sur « des cahiers
d’écolier », le poème Le Rock de
Cirné met en scène « un oiseau gigantesque » et comporte
« des descriptions superbes des paysages mauriciens ». En y donnant
aux montagnes de son île « un rôle fondamental », le poète
« crée la première mythologie littéraire mauricienne », annonçant
peut-être, d’ores et déjà, la fameuse LEMURIE.
Mais hélas,
« il ne terminera jamais ce poème, qui était le poème de sa vie ».
Il est à
noter que les poèmes de Léoville L’Homme « sont de facture très
classique », et qu’il militait ouvertement contre le vers libre (d’un
Emile Verhaeren, par exemple). Dans ses conférences, le poète mauricien ne se
privait pas de faire « le panégyrique des poèmes à forme fixe », très
populaires dans son pays.
A noter
également, un autre fait, non moins remarquable : « la majorité des
poètes, à Maurice, à l’époque [de
Léoville L’Homme] sont des gens de couleur », des métis. Ces métis surent
– même avant Léoville L’Homme – animer une vie littéraire et poétique
riche et foisonnante (avec, notamment, « énormément de revues littéraires
et de poètes »).
La seconde
partie de la conférence aborde Malcolm de Chazal. Robert Furlong lui a donné un
titre, « Chazal dans tous ses états ».
Chazal est, bien
sûr, le géant de la littérature mauricienne. Ne lui doit-on pas des aphorismes
tels que « La folie est un art, la sagesse est une science. Pour être
complet, il nous faut un peu des deux » ?
« Qui
est-il ? ».
Robert
Furlong se livre à un petit survol biographique : « troisième d’une
fratrie de 13 enfants, issu d’une famille établie à Maurice depuis 1753 et
comptant des avocats, des prêtres, des médecins et des sucriers, Malcolm de
Chazal habita à CUREPIPE et obtint son baccalauréat en 1918. A 18 ans, il fut
envoyé, avec son frère Lucien, à BATON-ROUGE, en LOUISIANE, afin d’étudier la
gestion des entreprises sucrières. Brillant dans tous les domaines, il devint
ingénieur en technologie sucrière et compléta ses études américaines par un
petit stage à CUBA. Malcolm a été profondément marqué par le SWEDENBORGISME,
que sa propre famille avait introduit à l’Île Maurice et qui lui fut, lors de
son séjour en Amérique, d’un précieux secours. »
Revenu dans
son île après Bâton-Rouge et Cuba , Malcolm se retrouve « à l’usine de
Saint-Aubin, dans le sud » du pays. Hélas, des « querelles avec les
patrons » amenèrent vite cette toute première expérience professionnelle à
se solder par un total échec. Il travaillera, donc, « dans une autre usine,
à Solitude, dans le nord », où il se heurtera, au bout du compte, aux
mêmes problèmes, lesquels l’amèneront à chercher refuge dans la boisson.
Reconverti dans une autre industrie, celle des fibres d’aloès, il n’y connaitra
pas davantage de succès. Désormais libre de toute activité professionnelle, il
va se mettre à écrire, sur le thème de l’industrie à l’Île Maurice. Ceci
donnera QUATRE ESSAIS D’ECONOMIE POLITIQUE très profonds, publiés en 1937, 1938
et 1941, et bourrés de conseils judicieux…qui ne furent jamais suivis.
Mais
qu’importe…il faut voir là « le départ de son écriture », car,
quelques temps plus tard, il change de genre ; il passe aux APHORISMES.
De Chazal
est connu pour son « engagement poético-politique ».
En 1959, il
se présentera en effet aux élections législatives de son pays et participera au
« débat sur l’autonomie » sous l’étiquette du PARTI TRAVAILLISTE, aux
idées progressistes, où il sera, du reste, le seul candidat blanc. Gratifié de
« 1259 voix » mais « battu à 700 voix d’écart », Malcolm
trouve le moyen, à cette occasion, de déclarer : « j’en sors
magnifié, glorifié de moi-même. Car le peuple est artiste et l’artiste est
peuple…j’ai mis de la poésie dans la politique ».
Avec
« cinquante-quatre œuvres littéraires publiées de son vivant, des milliers
d’œuvres picturales, 980 chroniques publiées dans la presse et quatre romans,
introuvables encore », Chazal est « le plus fécond des écrivains
mauriciens » mais également « le plus haï, le plus détesté ».
N’oublions pas qu’il « vendait à peine ses livres, et ses tableaux ».
C’est en
1949 que, poussé par un besoin de « transmettre un message », il se
lança dans l’élaboration d’aphorismes. Sa productivité, en ce domaine, fut
telle qu’elle nous valut, de lui, pas moins de « huit volumes », regroupant
« plus de 6 000 aphorismes ». « Masse considérable »,
on le voit !
Dans
l’écriture de Chazal, remarque Robert Furlong, « il y a toujours un jeu
avec la langue ».
Lorsque son SENS PLASTIQUE parvient un beau jour à
Jean PAULHAN, à Paris, ce dernier « croit avoir trouvé un auteur de
HAIN-TENY francophones ». Chazal le qualifiera ensuite de
« butineur » parisien, c'est-à-dire d’être, somme toute, assez
superficiel.
En France,
l’auteur mauricien attire cependant l’attention du groupe surréaliste et, en particulier,
d’André BRETON, qui « a été sur le point de l’adouber », mais tous
furent, en fin de compte, fortement rebutés par sa position philosophique
« déiste », de sorte que ledit adoubement n’eut jamais lieu.
C’est à
Maurice, encore une fois, que Malcolm de Chazal va trouver sa vérité : en
1950, année qui fut pour lui « l’année-charnière », son confrère
poète Robet Edward HART, lors d’une rencontre survenue à SOUILLAC, lui raconte
ce que lui-même nomme « les Mystères du Grand Océan ». Selon lui, les
deux îles-sœurs que sont Maurice et La Réunion seraient en réalité « les
pics émergents » d’un ancien « continent englouti » dans la Mer
Indienne et sur lequel, autrefois, vivaient des « géants lémuriens qui
sculptaient des enseignements dans les montagnes ».
Dans
l’esprit au combien imaginatif de Malcolm de Chazal, ça fait
« tilt » : le « choc lémurien » le terrasse. Suite à
cette révélation déterminante, Malcolm « passe son temps à déambuler dans
Maurice » et à y chercher assidûment « l’évangile de LA PIERRE et de LA
FLORE ». Les mondes minéral et végétal lui apparaissent désormais comme
habités, et il s’autorise à écrire des phrases telles que « la fleur
d’azalée me regarde ».
C’est à la
suite de ce choc lémurien qu’il va écrire PETRUSMOK, « en état de transe » et « en six
mois ».
Dans cette
œuvre, il « revisite » littéralement son île natale, et exalte
« le grand Tout vivant ». Sa pensée devient « cosmique ».
Inlassablement,
il poursuit ses périples, ses déambulations à travers la petite île, en
compagnie de Marcel Cabon et d’Edmée LE BRETON, autres écrivains mauriciens.
« De
1950 à 1956 », l’infatigable Malcolm écrira « vingt-neuf essais
métaphysiques », que Robert Furlong qualifie de « pavés »,
riches en « schémas complexes », parmi lesquels on peut citer LA PIERRE PHILOSOPHE ou encore L’EVANGILE DE L’EAU.
Mais ce
n’est pas tout : il produit également « des contes et des
nouvelles », et entreprend la rédaction de ses POEMES.
Une autre
révélation l’attend : « en 1957, il regarde la petite fille de sa
compagne dessiner » ; nouveau choc. Pris d’une irrépressible et
soudaine envie de s’adonner à la peinture, « il commence à peindre » -
quoiqu’il ne sache pas le moins du monde dessiner. Il produira une « œuvre
picturale très éparpillée », de facture naïve mais, aussi, à tendances
« métaphysiques ».
Ses thèmes
de prédilection ?
LE DODO,
FLEURS, LES MAISONS…
Il est à
remarquer (Robert Furlong nous en visionne un exemple) que, dans ses œuvres,
chaque objet représenté se trouve clairement, visiblement « séparé du
reste » tout en demeurant soigneusement « en symbiose ». Subtile
alchimie !
Au travers
de la peinture, l’écrivain mauricien cherche avant tout à exprimer la
« passion » que lui inspire « l’innocence » propre à
l’enfance – ce royaume encore intact.
« Entre
1948 et 1978 », le prolifique auteur s’exprime « sur tous les
sujets », par le canal de « 980 chroniques de presse ». Ce fut
lui qui, par exemple, fut « le premier à parler, en 1953, de la vocation
touristique de son île ».
Il ne dédaigna
pas, non plus, le théâtre, puisqu’il n’écrivit pas moins de… « quinze
pièces » !
De 1956 à
1973, il observa cependant « un grand silence » littéraire. La
raison, nous apprend Robert Furlong, en était qu’ « il
peignait ».
« Inclassable
Chazal ! » s’exclame, à son sujet, le conférencier mauricien.
« Artiste intégral » (selon sa propre définition), « poète avant
tout » et donc intimement convaincu de pouvoir tout, « fou de
dieu » dont la Bible personnelle « était annotée dans tous les
sens », Malcolm de Chazal était en état de « cheminement
permanent » et porteur d’ « une conviction cosmique de la
vie » qui le poussait à affirmer, avec vigueur, « nous ne sommes pas
seuls ». Il avait « le sacré comme idéal » et, pour principe, un
« refus des dogmes » qui faisait de lui le type même de l’individu
« présent au monde ». Cela lui permit la parole qui fut sienne :
« libre, énigmatique, prophétique ».
Ainsi que
nous l’avons déjà vu, « il abordait tous les sujets ». Et pourtant
c’était un homme simple, qui, au surplus, « manquait de sous »,
puisque son unique source de revenus était sa « petite retraite de petit
fonctionnaire ». « Il écrivait, nous précise encore Robert Furlong,
sur de gros carnets ou bien de petites feuilles éparses ». Comme on s’en
doute bien, « ses manuscrits sont innombrables ».
Tout
naturellement, le conférencier mauricien conclut son exposé par une brève
présentation de la Fondation Malcolm de Chazal.
Basée à
l’Île Maurice et présidée par lui, cette dernière est « une fondation publique ».
Ses activités, concrètement, consistent en « des expositions, conférences
sur la vie et les œuvres de Malcolm de Chazal », ainsi qu’on pouvait s’y
attendre.
S’ajoutent
cependant aussi à cela des « animations en quartiers populaires, auprès
d’enfants » (« cette année, aux dires de Robert Furlong, ont eu lieu
trente-cinq stages, parfois menés dans des villages pauvres et reculés »),
ainsi que des « lectures publiques », et même des tournois de SLAM.
R. Furlong
précise que, « tous les deux ans », la Fondation Malcolm de Chazal
organise « un festival ». Après quoi il invite l’auditoire à réagir à
tout ce qu’il vient de nous exposer, à s’exprimer.
Questions,
remarques, échanges fusent, portant sur différents sujets : le rapport
entre aphorismes chazaliens et Hain-teny malgache (quelqu’un note qu’ « ils
sont moins complexes ») ; la « relation intense » que
Malcolm de Chazal entretenait avec le Kreol (une de ses phrases est
citée : « le Créole est notre langue nationale ») ; le
« parallèle » à faire entre Chazal et l’écrivain haïtien FRANKETIENNE
( Frankétienne, nous signale-ton, a, dans son œuvre, évoqué, tout comme Chazal,
« la pierre basaltique de Maurice », en laquelle il voyait également
une pierre toute particulière) ; la place de l’art pictural dans la vie de
Malcolm de Chazal (on nous rappelle qu’il disait « mes dessins sont des
méta-dessins ») ; la personnalité même du grand auteur mauricien, qui
fut aussi, on l’a vu, de son vivant, quelqu’un de mal aimé, et de mal compris
(n’était-il pas un peu « excentrique » ?).
Pour finir,
quelqu’un s’enquiert des projets de la Fondation. Robert Furlong avoue que
ceux-ci sont nombreux, et en détaille quelques uns : « le catalogue
de peintures » signées Malcolm de Chazal (qui, selon lui, « prendra
cinq ans au moins ») ; une « deuxième exposition », qui
portera le titre de « Malcolm dans tous ses états » et se proposera
d’ « expliciter chaque aspect de l’œuvre » ; le projet
« Chazal en bandes dessinées » qui s’adressera aux enfants en leur
proposant des « cahiers de coloriages et de dessins ».
Robert
Furlong, au passage, en profite pour déplorer le fait qu’on n’ait « pas, à
Maurice, de spécialistes disponibles pour dépouiller les manuscrits inédits de
Malcolm de Chazal » (la Fondation proposant « sans succès, depuis
deux ans, des bourses à des étudiants locaux »).
A une
question, « l’œuvre chazalienne figure-t-elle en bonne place dans
l’enseignement littéraire mauricien ? », il répond qu’il n’y a,
hélas, « toujours pas d’extraits de Pétrusmok
au programme du baccalauréat « (alors que Loïs MASSON et Marcelle LAGESSE,
eux, par contre, y figurent). Certains, dans l’assistance, ne manquent pas de
s’étonner de cet état de fait.
Le
« débat » se clôt sur une évocation plus large de la place qu’occupe
Malcolm de Chazal dans la littérature mauricienne : dans quelle
mesure cet auteur majeur, d’une créativité et d’une originalité remarquables,
a-t-il exercé une influence sur les auteurs qui ont suivi ?
L’ombre du
grand Malcolm plane-telle encore sur le paysage poétique de l’île ?
Des noms
sont cités à ce propos : Yusuf KADEL, Umar TIMOL.
C’est
là-dessus que se termine cette rencontre, très intéressante.
Patricia LARANCO,
le 20 janvier 2014
Bravo, Patricia, et merci! Robert Furlong
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