Au
chuintement des rumeurs
Où
s’abîme l’oubli
S’ajoute
l’amarre
De
tant de
Bohèmes
Qu’à
les écarter
On
rogne sur le possible
En
grands écarts entre les lueurs
Pourtant
l’air gelé y ramène
Quand
on ouvre les fenêtres
Du
petit matin avant l’aube
Sur
la lumière rauque des
Fauves
automobiles
Et
l’on se met à lancer
Son
chien d’encre à l’assaut
Des
poudrières de
L’instant
Où
L’on
ramasse le monde
Creusé
par la ville qui
Laisse
place à l’éveil
Ensorceleur
Mais
– juste ici –
Le
silence s’évertue
A
faire passer sa loi
Dans
la face cachée des rêves
Pour
mieux les abandonner
On ne
plie pas
On
remonte aux sources du lointain
Qui
fulmine à l’horizon
Encore
éteint
D’un
parcours
Déjà
entamé
Ainsi
cheminant comme à cheval
Entre
éternité et instant
On
double l’avenir de
Toutes
promesses
Mais
la vindicte du temps
Est
cette morsure lourde
Qui
poursuit le battement léger
De
cette avancée
Visant
alors
Cette
mauve lueur qui essuie
Les
derniers pans de
La
nuit
On
s’arme du qui-vive
Qui
remplit l’âme
Du
jour qui
Vient
Et la
courbe indécise des nuées
Accroche
les attaches curieuses
Qui
maintiennent l’assise
De
toute approche
Du
lointain
Ici
les voix sont venues pénétrer
La
sortie de la nuit
Comme
pour
Accompagner
de leurs rires
Le
tenant d’un seul songe :
Arrimer
son chien d’encre
Et sa
course essoufflée
A la
venue de
L’aurore
Pour
replier les bagages lourds
De la
solitude en quête
De
voyage
Avaler
la dernière encre
S’y
confondre et …
Allumer
ainsi
Un
nouveau
Souffle
pour
L’avenir
Visible
Voilà
le ciel troué
Avec
les notes aiguës
Des
enfants qui passent
Et
sautent à vif
Le
temps
Chronométré
Comme
il est relancé
Le
cycle de l’obscur au clair !
Il
projette avec fougue
Les –
toujours –
Premières
vagues
D’une
musique
Ouverte
Infiniment
tendue
Dans
un devenir plein
De
l’âme urbaine
Avec
une place
Pour
l’amour
Une
autre pour les songes
Vivaces
de la grâce et
De la
justice –
Tous
deux contre
L’oubli
inquisiteur
Alain MINOD.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire