Le soleil balaie tout
de son pinceau crayeux,
il refait exulter
la couenne des vieux murs.
Je le vois dépêché
du fond de l'horizon
crever le bataillon
confus fauve des nues
et jeter le ciel bleu,
le laisser s'embrocher
sur les clochers en pointe.
Je le vois s'infiltrer
dans l'austère épaisseur
d'ombre
de nos logis
où il frappe les murs
lisses et rencognés
de ses sceaux de miel,
de ses incisions
fientes de rayon vert,
fentes au vertical sens,
grandes lignes esseulées
qui paraissent voulues
par la brutalité
d'un hachoir, d'un ciseau.
il refait exulter
la couenne des vieux murs.
Je le vois dépêché
du fond de l'horizon
crever le bataillon
confus fauve des nues
et jeter le ciel bleu,
le laisser s'embrocher
sur les clochers en pointe.
Je le vois s'infiltrer
dans l'austère épaisseur
d'ombre
de nos logis
où il frappe les murs
lisses et rencognés
de ses sceaux de miel,
de ses incisions
fientes de rayon vert,
fentes au vertical sens,
grandes lignes esseulées
qui paraissent voulues
par la brutalité
d'un hachoir, d'un ciseau.
(Ecrit le 02 janvier 2014)
Photographie et texte : Patricia Laranco.
(Tous droits réservés)
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