Le crépuscule ne ment jamais
Le jour grésille
Mais tu t’es absentée
Trop longtemps
De mes nuits
Et les incendies
Ne renaissent pas toujours
Le jour grésille
Mais tu t’es absentée
Trop longtemps
De mes nuits
Et les incendies
Ne renaissent pas toujours
Ce soir
L’hiver ne vient pas
Assez tôt
Et rien ne distrait
Du chagrin
Pas même la brise
Peu discrète
L’hiver ne vient pas
Assez tôt
Et rien ne distrait
Du chagrin
Pas même la brise
Peu discrète
J’ai pris une plume
Un cahier
De l’encens
Ton amour
Né avec l’été
Et je cherche
Le chemin de l’oubli
Un cahier
De l’encens
Ton amour
Né avec l’été
Et je cherche
Le chemin de l’oubli
Mais la rime est absente
Mes vers claudiquent
Et il n’y a pas d’énigme
Juste une écharde
Pour dire l’étincelle
Le calvaire
Et la plénitude oubliée
Mes vers claudiquent
Et il n’y a pas d’énigme
Juste une écharde
Pour dire l’étincelle
Le calvaire
Et la plénitude oubliée
Au fond de la chambre
Je fais le compte
De nos souvenirs
Communs
Et je m’égare
À la page 12
De tes mensonges
Je fais le compte
De nos souvenirs
Communs
Et je m’égare
À la page 12
De tes mensonges
Tu es d’une autre saison
D’un autre paysage
Et tout est perdu
Même les fleurs
Séchées
Et la petite boîte
De chocolat
D’un autre paysage
Et tout est perdu
Même les fleurs
Séchées
Et la petite boîte
De chocolat
Je reste éveillé
Et je m’attarde
Sur les rives
Du sommeil
Car le manque
Ne sait pas
Se taire
Et je m’attarde
Sur les rives
Du sommeil
Car le manque
Ne sait pas
Se taire
On ne passe pas
La nuit
À tourner
Le dos
Au désir
Les lèvres assiégées
Par l’absence
La nuit
À tourner
Le dos
Au désir
Les lèvres assiégées
Par l’absence
Et je sais déjà
L’aube non plus
Ne ment jamais
Le poème
N’est qu’une illusion
Et demain encore
L’aube non plus
Ne ment jamais
Le poème
N’est qu’une illusion
Et demain encore
Tu ne seras pas là.
Gillian GENEVIÈVE.
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