On continue de marmonner au creux des
oreilles bouchées de cire ces tessons de soi qui ont tant rasé les murs qu'ils
ont perdu leur teint.
On continue de hurler dans les zones intermédiaires ces suffocations d'oiseaux aptères au gésier perforé de silence.
On continue de se connaitre et de se reconnaitre, de compatir et de s'étonner dans ce cinéma muet où gisent les corps des acteurs morts.
On continue de ramper, nez contre terre, cherchant un peu de regards tombés par hasard depuis leur orbe aveugle.
On continue de se congratuler, de serrer des mains, d'esquisser des sourires sur l'architecture des pleurs, d'élever des monuments à la mémoire des absents, de glorifier les morts en tuant les vivants....
On continue de s'ouvrir pour vivre ou pour mourir dans ce pantin articulé qui ne se relève que pour rechuter.
On continue le spectacle.
On continue de hurler dans les zones intermédiaires ces suffocations d'oiseaux aptères au gésier perforé de silence.
On continue de se connaitre et de se reconnaitre, de compatir et de s'étonner dans ce cinéma muet où gisent les corps des acteurs morts.
On continue de ramper, nez contre terre, cherchant un peu de regards tombés par hasard depuis leur orbe aveugle.
On continue de se congratuler, de serrer des mains, d'esquisser des sourires sur l'architecture des pleurs, d'élever des monuments à la mémoire des absents, de glorifier les morts en tuant les vivants....
On continue de s'ouvrir pour vivre ou pour mourir dans ce pantin articulé qui ne se relève que pour rechuter.
On continue le spectacle.
Hicham OUADGHIRI.
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