Des mouvances souples et un puzzle de géométries hachées.
Ombre
et lumière distribuées par losanges et par tessons,
par
morceaux dotés de limites irrégulières et pointues
pareilles
à celles trouvées sur vases aux lézardes imitées
et
puis, au beau milieu de tout cela, un grand creux aveuglant,
un
cratère, à moins qu’il ne s’agisse d’un nombril blanc
blanc
blanc
où
le manque est venu installer la place
qui
lui revient.
Un
hiatus étincelant où rien ne prend forme, où nul dessin,
où
nul dessein autre que celui de l’implosion
ne
s’esquisse :
un
blanc dans la disposition des choses – même écartelées,
une
parenthèse sans laquelle, on en a le sentiment,
toute
cette organisation, autour
volerait
en éclats.
Patricia Laranco
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