Sa vie est un déluge qui
lui arrache des larmes et des rictus sardoniques.
Comment garder vertu quand on stagne au bord d’une gloire rêvée ?
N’être ni aimée, ni détestée et se sentir disparaître. Se perdre soi-même de vue. L’oubli n’émeut pas.
Quelques souvenirs humides s’abîment au coin de la mémoire.
Le hasard lui-même, distrait, ne frappe que des tornades de dévastation.
Les pieds nus ne restent pas impassibles; c’est leur pas qui fait leur pompe. La sueur lutte jaune au front de la damnée. Le temps est sans limite au bord de la mort.
Alors, au matin, le combat reprend et surprend. Et la haine à nouveau défie. La parole pique et ne libère pas, même sobre.
Comment garder vertu quand on stagne au bord d’une gloire rêvée ?
N’être ni aimée, ni détestée et se sentir disparaître. Se perdre soi-même de vue. L’oubli n’émeut pas.
Quelques souvenirs humides s’abîment au coin de la mémoire.
Le hasard lui-même, distrait, ne frappe que des tornades de dévastation.
Les pieds nus ne restent pas impassibles; c’est leur pas qui fait leur pompe. La sueur lutte jaune au front de la damnée. Le temps est sans limite au bord de la mort.
Alors, au matin, le combat reprend et surprend. Et la haine à nouveau défie. La parole pique et ne libère pas, même sobre.
Edith BERTHUIT,
août 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire