Une main métallique tire sur la mer
comme on remonte, en pinçant son pli, un grand drap
légèrement ombré, marqué d’ocelles gris
sur un matelas de sable qui va
dormir.
Photographie : François Teyssandier.
Le soleil, rond dans son désordre de nuées
qui se pressent dans un grand dégradé de gris
décoche soudain au travers de cet écran
un éclair qui, vite, atteint le bout de mon nez
et de son doux pinceau de coton
le chatouille.
Patricia Laranco.
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