Tu dis que ce sera mieux après !
Que faire de tous ces mots qui meurent ?
Imperceptibles formations ou flottements ?
De ton anatomie périphérique
De ces frôlements qui calligraphient
De tous ces mails qui se perdent
A la surface des choses et qui raclent les chairs.
Cela me fatigue cet alphabet caché.
Je m’imagine des coffres forts,
Des dispositions testamentaires.
De celles qui font trembler.
Parle-moi comme si c’était le premier jour du monde.
Au diable les saillies astrales. L’abnégation.
J’ai la lassitude des sentiers et de leurs aspérités.
J’ai envie de mordre ta peau. Celle qui me brise.
Et qui affole mes dérives. Quand mon visage passe par-dessus bord.
Tu dis que ce sera mieux après !
Dominique TEILLIER.
04/01/2023.
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