Au fil du Tant
les fenêtres
sans attrait
tangueront en des
vertiges lancinants.
De charivari
océan
tressaille-moi
les sentiers
familiers
s’immisceront
en lourde
pesanteur.
Déroute-moi
des jungles
ventrues
le tracé
de ta bouche
glissera
du réveil au coucher
illuminés.
Au fil du Tant
un Hello
transpercera le cœur
d’inaltérables
goulots de pleurs
ta voix
s’atténuera dans un oubli
sucré
résonne-moi
des roucoulades
tambours
l’Histoire condamnera
tes affres
de jaloux
incendie.
Au fil du Tant
j’aimerais hurler
comme au temps
d’antan
je suis
ta devinaille
initiation
ton unique
cageôleuse
ta lascive
exploration
ta mémorielle
destination
inconnue
des cartes
parcourue
par toi
seul
et puis non
à quoi servirait
cette candeur
face aux ricanes
des monstresses
se gargarisant
de mon amour
déchu
face à la perfidie
de tes publiques
bassesses
face aux délires
de tes égarements
fatales insanités
cruelles félonies ?
Au fil du Tant
si l’inébranlable
de ton amour
se révèle
tyrannie
cynisme
trahison
folie
filamente-moi
de roulis
éboulis
Ne dis plus jamais : Oui.
Puisque ce fut
toujours Non.
Lydie CONDAPANAÏKEN.
12/01/2023.
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