L'étau de l'ombre se distend
et s'affaiblit contre mes tempes
une brèche permet soudain
au bleu taquin de s'élancer.
Léger comme la liberté,
comme une insouciance d'enfant
il joue avec les ballots blancs
des nues sautant sur ses genoux.
La lumière frappe le mur
et réveille la papier peint
qui avait l'air à l'agonie,
presque effacé de
l'univers.
Elle me fait alors penser
à un sourire inattendu,
aussi brusque qu'éblouissant
jeté en bref cadeau
au monde.
Texte et photographie : Patricia Laranco.
13/01/2023.
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