Quand cesse la pluie, il se chuchote que l’arbre blessé, à l’abri du soleil, s’offre, pour se consoler, un léger fourmillement de l’écorce, une invocation à l’amour et aux caresses.
À même le sol, alors que le jour peine à se frayer un chemin dans le temps immobile, il accueille rosée du matin et petits insectes ensommeillés, ivres d’ombres et de lumière, s’apprêtant au grand récit de l’été.
À l’aube, le silence finit toujours par comprendre qu’il est de trop. La vie se met alors en branle et le poète, jamais sérieux, est pris par le vertige, la rêverie et les mots.
Il était une fois un arbre, des fourmis et des hommes…
Gillian GENEVIEVE.
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