mon rêve devient poussière
quand les fées déferlent
dans l’interdit
j’avais l’enfance fragile
mais ton silence est d’airain
moins qu’un effleurement
pour créer une fracture
comme une vieille terre
teintée de rituels
peuplée d’abîmes
je n’ai su contenir
l’infini de ton corps
le grand tremblement est passé
je reste béat sous les décombres
quoiqu’il en soit
n’envoie pas de fleurs
Jean-Yves METELLUS.
Mars 2024.
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