LE VENT DÉVORE.
Toi sans abri
c’est moi
dans la tourmente
Que n’ai-je en moi
goût d’un autrui
qui cherche identité
sans la trouver ?
La corde s’ouvre
le pendu est aux anges
j’éclaire sur ma manche
un pâle soleil d’hiver
Qu’ai-je attendu
pour me connaître
qu’explose le puzzle
de mon existence cabossée ?
J’ai été grand d’aller ainsi
innocent fervent
vers la lumière
de réclamer
une part spéciale
au vent qui dévore.
Serge-Mathurin THEBAULT.
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