Je suis assis devant un ruisseau invisible mais je ne quitterai pas la berge avant que l’ombre de la mort ne m’annonce qu’il est temps de partir.
Avant le coucher, avant le sommeil et les songes, je vis l’évidence de la nuit et, dans la faible lueur d’une lampe de chevet, je revois les ombres de ces heures passées près des mots et du silence afin de trouver ma voix.
Tu le sais, Je connais encore le chemin le plus court vers le soleil et au versant des carnages, je préserve la parole.
Et c’est pourquoi je te le dis : je suis d’amour et de sang, et je vis encore.
Gillian GENEVIEVE.
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