Ouragan passionné de nos silences
Tu me nourris profondément
Tourbillon ardent de nos pensées
Tu me voles aussi.
Ce sont mes nuits qui gardent ta trace
Feuilles futiles de mes lettres.
Homme de bois qui me laisse en cendres
Fleurs vaines pour dire la tornade en mes jours
La paix sèche autour de ton rire accompagne mon crépuscule
Comme un vent de sable qui fuit sur les dunes
Écoute mes lèvres au loin qui t’offrent ces fleurs fanées.
Me sentir flamme servante de ton flanc
Et c’est toi qui brilles dans mon cœur
« Feu qui brûle et ne chauffe pas, qui brille,
Et ne brûle pas ; » (Léopold Sédar Senghor)
Mon sauvage au parfum de douceur
Mon sorcier éclatant
Mon mirage de tentation
Mon oiseau d’ivoire
Mon fleuve noir.
Edith BERTHUIT.
2013
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