Dans
la chaleur
Et le miroitement
De la lumière du matin
Et le miroitement
De la lumière du matin
Tu
portes les couleurs de l'air
A tes lèvres et tu mords
A pleines dents la chair du temps
A tes lèvres et tu mords
A pleines dents la chair du temps
Il
ne reste plus sur ta langue
Que le goût de tes mots
Prononcés à l'oreille du vent
Que le goût de tes mots
Prononcés à l'oreille du vent
Et
près des grands arbres
Tu t'assieds pour regarder
La très lente chute du soleil
Tu t'assieds pour regarder
La très lente chute du soleil
Presque
aussi imperceptible
Que le vol lointain des oiseaux
Vers l'ombre épaisse des forêts
Que le vol lointain des oiseaux
Vers l'ombre épaisse des forêts
François
TEYSSANDIER.
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