En moins de 72 heures ces trois derniers jours, Israël a assassiné plus de 34 palestiniens (dont plusieurs enfants) et en a blessé plus de 100 autres.
Les médias dominants français nous présentent ce nouveau carnage comme "des affrontements", "des représailles à des tirs de roquettes".
Parce qu'en lisant ces mêmes médias, vous ne comprendrez pas ce qu'il s'est passé à Gaza et que vous n'y verrez pas ces palestiniens qui avaient un nom, un prénom et des visages, vous trouverez ci-dessous plusieurs informations.
Dans la journée, un cessez le feu fragile a été conclu entre Israël et le Jihad islamique, l'Agence vous tiendra informés de l'évolution des événements.
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Le 12 novembre 2019, les militaires israéliens ont assassiné Baha Abu al-Ata, un membre dirigeant du Jihad islamique à Gaza, et sa femme – déclenchant plus de violence à Gaza. Peu après le meurtre, le Jihad islamique a lancé des roquettes sur Israël. En réponse, Israël a lancé de vastes bombardements sur Gaza, tuant plus de 30 Palestiniens (au 14 novembre) et en blessant beaucoup d’autres. Un Israélien a été blessé à la suite du lancement de roquettes palestiniennes. Jusque-là, le Hamas s’est abstenu de s’engager dans la violence pendant ces attaques récentes. Mais le risque d’escalade est réel si Israël continue ses agressions disproportionnées et meurtrières sur Gaza.
Une action politique est maintenant nécessaire aux États-Unis pour faire cesser les violences qui pourraient causer la mort de milliers de Palestiniens à Gaza. Mais il ne suffit pas de faire cesser la violence – il faut que cessent le blocus de Gaza, qui dure depuis douze ans, les inégalités systématiques et les violations des droits de l’homme que subissent les Palestiniens, ainsi que l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza.
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Et cet article en date d'hier :
Enfin, cette tribune publiée ce jour de Gidéon Levy dans le quotidien israélien Haaretz sur le site de l'Agence :
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