L’air de
l’automne est en repos
avec ses
reflets platinés.
Les dernières
feuilles accrochées
flottent
en équilibre dedans
tels des
pointillés d’or terni,
des
éparpillements hagards.
On voit
le disque du soleil
comme planté
dans la chair floue,
nacreuse,
ébouriffée du ciel
qui ne sait
choisir sa
couleur
entre le bleuâtre et le blanc.
entre le bleuâtre et le blanc.
L’odeur
de l’espace s’épand
par l’ouverture
des croisées
sèche et
béante tout en grand,
vaguement
acérée, grenue,
pleine d’un
vide un peu lacteux ;
le monde
parait dispersé
comme
s’il
regorgeait de trous,
comme
s’il était en recul,
dilué
dans
le néant
clair.
Patricia Laranco.
29/11/2019.
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