A MA MUSE.
Perdu dans l’embrasure
Où le soleil t’enferme
Te voir sans que l'on ne sache
Toi qui t’échappes sans le dire
Dans cet espace indécis
Où le cœur se rappelle
L’indolence trompeuse
Penser quelques folies
Sans qu’il n'y paraisse
Dans l’ombre des sanctuaires
Muse implacable
D’un rayon où le caprice de l’air
Contre l’azur trouble
Et qui l’embrase d’une large ceinture
Onde invisible que l’on prend
De loin pour un mirage
Jusqu’à la cellule que les anges
Ont bâti
Inaccessible parmi les clochers
Et les dômes
C’est un baiser que je te ravis
Et qui repousse au loin l’onde…
Dominique TEILLIER.
18/03/2022.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire