ART EN CORPS LIBRES TROUVE CHACUN AU COMMUN.
Fibre en peau danse vite
Où son corps sort du vide
Où vibre : partagée :
En chacun : non gagée :
Passion longue en éclairs
Et fraîche ombre en lumière !
Où l'entraide est logée
Dans désirs sans repas
Mémoire vive engagée
Abolit des corps : l'appât
Où ils sont à question
Souvenir ne se ruine
Où purs en sélection
Mort a trouvé l'usine
Vertical instant sourcé
Va suspendre le temps
Où sol en fleurs poussées
Libre âme se détend
En nulle attente perdus :
Tant de corps à renaître
En âmes non vendues
Prendront distance aux maîtres
Regarde ! Enfant : la magie :
Sortie de vaines armes
Où vent des fées monté :
Sol en forêt berce âmes
Enfant-colère : tu cries :
Partout : ton futur : qu'on vole
Vois où les égaux ne plient :
Âme et fée : murs n'immolent
Ces murs : vagues de pensée
En sel des jours : les surmontent
Où jeunesse va embrasser
Corps volés : terre compte !
Danse ! Âme en corps rêvé !
Grève à guerre : tu accouches :
En fleurs toutes levées :
La vraie paix qui fait mouche !
Aux pires armes : beuglent :
Des tout puissants aveugles !
Qui a tout pris en énergie
Corps sols en gabegie ?
Nul funambule en avenir
Ne joint corps en présence
Au passé ! Commun : tenir
En corde : corps se pensent !
D'histoire ressourcée :
Loin : roule résistance
Pages non effacées :
Son ballet s'ouvre et se lance !
Avant qu'au pire éclatée :
Vie à reprendre : sonne
Pour éclairs en temps capté !
Souci de soi : vif en raisonne
Libre avenir où commun
De chacun : s'alimente !
Tant richesse est ciment
Où chacun compte – invente !
Vent où l'oppression des corps :
Monte : vieilles ressources
Se tuent et créditent : mort !
L'art vif en libère : source !
Et nul exil à tuer !
D'où riches fleurs et sources
Corps à ne plus suer
Ne seront pillées ressources !
Que ne soit ossifiée :
Pensée à sortir des ruines
Tant de corps mis à pied
Pensée d'empire se mine !
Penser : reprendre le flux
Où la mort accrédite
Corps qui ne vaut plus !
Que vie en art : terre habite !
Alain MINOD.
1er Juillet 2022.
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