mercredi 6 juillet 2022

Nous retrouvons, avec plaisir, la poésie de Alain MINOD (France).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ART EN CORPS LIBRES TROUVE CHACUN AU COMMUN.







Fibre en peau danse vite

Où son corps sort du vide

Où vibre : partagée :

En chacun : non gagée :

Passion longue en éclairs

Et fraîche ombre en lumière !

 

 

 

Où l'entraide est logée

Dans désirs sans repas

Mémoire vive engagée

Abolit des corps : l'appât

 

 

 

Où ils sont à question

Souvenir ne se ruine

Où purs en sélection

Mort a trouvé l'usine

 

 

 

Vertical instant sourcé

Va suspendre le temps

Où sol en fleurs poussées

Libre âme se détend

 

 

 

En nulle attente perdus :

Tant de corps à renaître

En âmes non vendues

Prendront distance aux maîtres

 

 

 

Regarde ! Enfant : la magie :

Sortie de vaines armes

Où vent des fées monté :

Sol en forêt berce âmes

 

 

 

Enfant-colère : tu cries :

Partout : ton futur : qu'on vole

Vois où les égaux ne plient :

Âme et fée : murs n'immolent

 

 

 

Ces murs : vagues de pensée

En sel des jours : les surmontent

Où jeunesse va embrasser

Corps volés : terre compte !

 

 

 

Danse ! Âme en corps rêvé !

Grève à guerre : tu accouches :

En fleurs toutes levées :

La vraie paix qui fait mouche !

 

 

 

Aux pires armes : beuglent :

Des tout puissants aveugles !

Qui a tout pris en énergie

Corps sols en gabegie ?

 

 

 

Nul funambule en avenir

Ne joint corps en présence

Au passé ! Commun : tenir

En corde : corps se pensent !

 

 

 

D'histoire ressourcée :

Loin : roule résistance

Pages non effacées :

Son ballet s'ouvre et se lance !

 

 

 

Avant qu'au pire éclatée :

Vie à reprendre : sonne

Pour éclairs en temps capté !

Souci de soi : vif en raisonne

 

 

 

Libre avenir où commun

De chacun : s'alimente !

Tant richesse est ciment

Où chacun compte – invente !

 

 

 

Vent où l'oppression des corps :

Monte : vieilles ressources

Se tuent et créditent : mort !

L'art vif en libère : source !

 

 

 

Et nul exil à tuer !

D'où riches fleurs et sources

Corps à ne plus suer

Ne seront pillées ressources !

 

 

 

Que ne soit ossifiée :

Pensée à sortir des ruines

Tant de corps mis à pied

Pensée d'empire se mine !

 

 

 

Penser : reprendre le flux

Où la mort accrédite

Corps qui ne vaut plus !

Que vie en art : terre habite !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain MINOD.

1er Juillet 2022.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire