🚨 Bœuf aux hormones brésilien et news du « Made in France ». (FOODWATCH FRANCE).

 

	Bonjour, Quand un scandale éclate, nous faisons le maximum pour vous en informer au plus vite. Cette semaine, nous décryptons une info de dernière minute de fraude alimentaire, en plus d’une analyse sur les entourloupes marketing « Made in France ».

	Bœuf aux hormones et accord UE-Mercosur : les liaisons dangereuses (pour notre santé) Nous avons potentiellement consommé de la viande de vache brésilienne traitée avec une hormone de croissance, l’œstradiol 17ß, pourtant interdite au sein de l’UE car elle présente des risques pour la santé – elle est reconnue comme cancérigène car elle provoque l'apparition de tumeurs et en favorise le développement. C’est ce qu’écrit noir sur blanc le rapport d’audit de la Direction générale de la Santé de la Commission européenne sur les exportations de bœuf depuis le Brésil : on vous explique tout

	En savoir plus sur ce scandale alimentaire

	Ce nouveau scandale sanitaire tombe au moment où la Commission européenne essaie de faire passer en force l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) avant la fin de l’année malgré toutes les controverses. Si vous n’avez pas encore signée notre pétition, rejoignez la mobilisation !

	Je signe contre l’accord UE-Mercosur

	Le « Made in France », entre entourloupes marketing de l’agroalimentaire et inaction du gouvernement Avez-vous déjà acheté un produit car son emballage portait un drapeau tricolore ou un “Made in France” ? De nombreuses personnes se tournent vers des aliments produits en France pour soutenir les agricultrices et agriculteurs du territoire, consommer plus local ou réduire leur impact environnemental. Comme le “Made in France” a la côte, les industriels de l’agroalimentaire l’utilisent parfois pour vous induire en erreur ! À tel point que ce marketing se retrouve sur des aliments... qui n’ont pas été vraiment produits en France. Trop souvent, ces aliments sont seulement conditionnés ou cuisinés en France, tandis que leurs ingrédients principaux viennent de l’autre bout du monde. Chez foodwatch, on en est convaincu·es : tant que les industriels ne seront pas contraints par des règles claires, vous risquerez d’être induit·e en erreur.

	Marre de leurs magouilles : je signe

	En 2021, foodwatch avait remporté une victoire contre le marketing bleu-blanc-rouge abusif, lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat ont décidé de réglementer l’usage des drapeaux et symboles français sur les emballages. Depuis, le gouvernement n’a toujours pas signé le décret qui permettrait d’appliquer les règles votées.  Une initiative d’étiquetage sur l’origine a vu le jour cette année : Origin-Info était censé être affiché sur les produits des entreprises volontaires à partir de la rentrée. On n’en a toujours pas vu la moindre trace ! Pour aller plus loin, je vous donne rendez-vous ce dimanche sur M6 à 21h 10 pour une émission Capital consacrée au sujet : avec mon collègue Camille, nous décryptons pour vous les entourloupes des emballages « Made in France ». Avec votre soutien, foodwatch peut continuer à faire pression, en toute indépendance, sur les institutions européennes comme sur les représentant·es politiques en France, pour défendre notre droit à une alimentation saine, choisie, durable et abordable. La fin de l’année approche. Vous avez jusqu’au 31 décembre pour faire un don déductible de vos impôts de 2024. Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don est déductible de vos impôts, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

	Je fais un don pour soutenir l’indépendance de foodwatch

	Merci pour votre mobilisation et à très bientôt  Audrey Morice, chargée de campagne foodwatch France.