mardi 26 novembre 2024

Zohra MRIMI.

 




Je l’étoufferai comme une bête obsédante
Sa fonte sera lente.
L’abîme c’est l’égout, c’est mon cœur.
Je n’épuiserai pas ma douceur
Elle est minuscule sur les larmes
Elle fait du bruit auprès du vieillard qui se croit dans une gare.
On se répète
La mémoire monte en train.
Ce que nous avons de plus proche :
Le présent.
Les doux rêveurs pensent aux scènes d’adieu
Les plus anxieux pensent au chagrin
Je resterai comme même.
Il y a toujours mieux.















Zohra MRIMI.
25/11/2024.





















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