Ce quotidien
A bout de souffle
Plaie
Que plus personne ne veut voir
Chaque nuit cogne
Comme un pavé dans la tronche
Tes cris se perdent
Contre les parois de l’indifférence
À trop compter les minutes
À force d’oublier
Tu t’abandonnes aux chimères
Dans une interminable fuite vers nulle part
Il ne suffit pas d’allonger le bras
Pour toucher du doigt le bleu du ciel
Ni ravin assez profond
Pour y jeter les pires solitudes
Allumer Toutes les lampes
Les éteindre une par une
Pour s’habituer à la nuit
Richard TAILLEFER.
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