Ô mon
âme
Pourrais-tu
attendre demain ô mon âme
Pourrais-tu attendre la lumière du jour
Car la nuit, creusée profond,
Comme une pensée philosophique
A déjà clos sa porte principale.
Elle n’a gardé ouverte qu’une souricière
Dans ce vaste ciel sans lune et sans étoile.
Pourrais-tu attendre la lumière du jour
Car la nuit, creusée profond,
Comme une pensée philosophique
A déjà clos sa porte principale.
Elle n’a gardé ouverte qu’une souricière
Dans ce vaste ciel sans lune et sans étoile.
Ne
vois-tu donc pas que même la voie lactée s’est rétractée
Et s'est retirée le visage sévère
Vers des recoins de ténèbres.
Et s'est retirée le visage sévère
Vers des recoins de ténèbres.
Laisse-moi
ne serait-ce qu'un instant ô mon âme
Laisse-moi le temps d’une courbure
Laisse-moi le temps d’une coulure
Laisse-moi le temps d’une courbure
Laisse-moi le temps d’une coulure
Laisse-moi
m’accouder sur ces brins d’espoir ressoudés
Par tes savantes prédictions.
Donne-moi la main ô mon âme
Tends-moi ta main.
Par tes savantes prédictions.
Donne-moi la main ô mon âme
Tends-moi ta main.
En
attendant demain
Prends ma main tremblante, mais généreuse
Et n’oublie pas que j’aurais besoin de rêves blancs
Pour traverser cette blanche nuit
J’aurais besoin de ta rassurante consolation.
Prends ma main tremblante, mais généreuse
Et n’oublie pas que j’aurais besoin de rêves blancs
Pour traverser cette blanche nuit
J’aurais besoin de ta rassurante consolation.
Ô mon
âme
Seul,
je serais désarmé devant le silence fabulateur
Qui me lancerait glacial ses défis renversés.
Il continue de pointer son dard trempé au venin de l’ivresse
Car le mensonge est également fier et saoul
Comme fiers et saouls sont les poètes au cœur de l’inspiration.
Donne-moi de la peine et même si tu veux donne-moi la mort
Mais auparavant dis-moi la vie
Qui me lancerait glacial ses défis renversés.
Il continue de pointer son dard trempé au venin de l’ivresse
Car le mensonge est également fier et saoul
Comme fiers et saouls sont les poètes au cœur de l’inspiration.
Donne-moi de la peine et même si tu veux donne-moi la mort
Mais auparavant dis-moi la vie
Ô mon
âme
Alassane NDIAYE.
09/12/2017.
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