jeudi 18 juillet 2019

L'AVIGNON estival de Dominique TEILLIER (France).




















lI y a Avignon et mon mal de pieds
Le soleil qui tape 
Et sans aucun recours mon front ivre de sueur
Il y a la foule qui avance et qui me dépasse 
Comme une petite mort
Les filles de Juillet qui font comme
Aux regards de divas qui vous mettent à genoux
Ici je respire tous les airs de bohème 
Dans leurs lits d'abîmes 
Leurs peaux sont des chants 
Et j'en crève



C'est les bouches des théâtres 
Qui se démènent pour attirer le chaland
Tant d'artifices, tant d'efforts
Pour des palais qui sombrent
Des souvenirs de bals
Quand le Mistral se rend
Des amants dans la naphtaline
cachés dans les armoires
Comme une amertume
Les soirs de chagrin



Il y a Avignon et mon mal de pieds
Le soleil qui tape
Et sans aucun recours mon front ivre de sueur
L'ombre de Jean Vilar et ses mythiques envies
Griffonnées à la mine
Des photos jaunies qui parlent d'amour
Des coupures de journaux qui crient au feu
A chaque seconde
Des pensées, des leurres à l'infini
C'est d'un ordinaire quand on se perd en chemin



Avignon je t'aime ! Attends-moi, je sais que rien n'est vraiment sûr...Ici les taxis n'ont pas de gyrophares...
















Dominique TEILLIER.
Le 17/07/2019





























All rights reserved.















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire