A lire
en murmurant, amour, comme si tu étais ivre et que mes mains te parcouraient...
comme si j'étais ivre de toi et que ta peau me recouvrait
comme si tu étais là, à côté de nous
comme si ta main et la mienne étaient oiseaux ou plantes
comme si...
comme si...
comme si j'étais ivre de toi et que ta peau me recouvrait
comme si tu étais là, à côté de nous
comme si ta main et la mienne étaient oiseaux ou plantes
comme si...
comme si...
Nous sommes.
Nous sommes ici, moi, et nous pensons
et je me demande et j'essaie de dire tout cela
J'essaie de dire que je suis toutes ces femmes
qui essaient d'être parfois une femme
en se demandant - comme honteusement -
pourquoi elles ne sont pas sûres qu'elles ne sont pas toutes les autres femmes.
Et
parce que nous sommes
je me demande
et j'essaie de dire
à toi,
à vous que je pressens sans dissocier
A vous,
à toi si différent et si familier
A toi qui avez dit
que nous
que moi...
je me demande
et j'essaie de dire
à toi,
à vous que je pressens sans dissocier
A vous,
à toi si différent et si familier
A toi qui avez dit
que nous
que moi...
Mes
mains sont froides
et parce que je ressens ce froid
je sais que ces mains me sont proches
Nos mains...
et parce que je ressens ce froid
je sais que ces mains me sont proches
Nos mains...
Mais je
sais aussi vos mains,
tes mains papillons, comme à part du corps que je me surprends parfois à
regarder avec nos yeux étonnés, les miens de la grande famille de nos mains
qui bougent, malgré moi,
et qui nous regardent aussi, au bout de l'incertitude de tes gestes.
tes mains papillons, comme à part du corps que je me surprends parfois à
regarder avec nos yeux étonnés, les miens de la grande famille de nos mains
qui bougent, malgré moi,
et qui nous regardent aussi, au bout de l'incertitude de tes gestes.
(...)
Elodia
TURKI
In Nous toi et moi, 2000.
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