dimanche 15 novembre 2020

France (confinement) : attention aux EFFETS MENTAUX !

 

 

 

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Confinements : personnes isolées qui ne sont PAS QUE des séniors mais les grands oubliés isolés ! La santé mentale compte.
 
Confinements : personnes isolées qui ne sont PAS QUE des séniors mais les grands oubliés isolés ! La santé mentale compte
 
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Auteur : Une parmi tant d'autres oubliés...
Ces confinements successifs fragilisent durablement la santé mentale de tout un chacun, plusieurs études montrent clairement qu'ils provoquent du stress, de l'épuisement et des symptômes dépressifs même chez des personnes n'en ayant jamais été affectées. 

Pourtant, alors que des mesures sont prises pour les personnes vulnérables, afin de préserver leur santé physique (ce qui est normal), que d'autres mesures sont prises pour préserver la santé mentale des séniors (heureusement d'ailleurs, les visites dans les maisons de retraite sont désormais autorisées, mais beaucoup trop brèves !), que des tolérances sont accordées pour que les étudiants puissent rejoindre la "résidence principale" et vivre le confinement non pas seuls mais avec leurs parents, ou que des actifs puissent faire de même (on ne compte plus le nombre d'actifs entre 20 et 35 ans parfois plus venus se confiner chez leurs parents et y télétravailler, sans être pourtant pénalisés pour cela ni recevoir d'amendes alors qu'il ne s'agit pas de leur résidence principale), les grands oubliés sont les célibataires de tout âge (dont certains étudiants) qui n'ont pas de famille chez qui se réfugier ou ne peuvent le faire.

Cet état de fait rend ces personnes vulnérables. Car oui, quoi qu'on en dise, la santé n'est pas seulement physique mais aussi mentale (c'est la définition de l'OMS !), et la vulnérabilité à la dépression existe. La dépression n'est pas un manque de volonté, un mauvais caractère, un apitoiement sur soi mais bien une MALADIE comme une autre ! Et ces confinements peuvent clairement y mener (d'où la hausse des suicides au premier confinement ! Des statistiques le prouvent !), d'autant plus qu'il existe des gens ayant DÉJÀ vécu des dépressions et qui sont donc plus à risque d'y retomber (une ou plusieurs dépressions augmente le risque de retomber en dépression lors d'événements difficiles comme le confinement). Mais personne semble-t-il n'en à rien à faire au gouvernement... Alors que les psychiatres alertent sur le fait qu'ils aient de plus en plus de patients en souffrance depuis les confinements.

POURTANT, des mesures simples pourraient être prises pour éviter cela, lors de ce confinement et des suivants (oui, parce qu'il risque d'y en avoir d'autres... on ne sait jamais combien de temps peut durer cette pandémie) pour lutter contre cet état de fait. Par exemple, il pourrait être autorisé pour les personnes totalement isolées (seules dans leur foyer) de désigner une ou deux personnes maximum à qui elles pourraient rendre visite (tout en respectant les gestes barrières) ou qui pourraient venir les voir, pour que les "coups de blues", au bout de 2 voire 3 mois de confinement ne se transforment pas en dépression durable ! Ces personnes choisies pourraient être officiellement inscrites dans un registre (avec leur accord) transmis aux gendarmes afin qu'ils puissent vérifier que la personne ne rende pas visite à tous ses amis (pour éviter d'augmenter les risques de contamination) et n'abuse pas de cette dérogation. Cela ne serait pas très différent des personnes vivant à deux ou trois dans leur foyer et continuant de se côtoyer durant les confinements.

Ou bien l'on pourrait rajouter "risques de chute ou rechute en dépression" dans la liste créée par le gouvernement inventoriant les personnes vulnérables, et avoir une attestation médicale délivrée par un psychologue clinicien et non un médecin traitant qui n'a sans doute pas été consulté pour cela auparavant et n'a pas forcément les connaissances en la matière. Les idées ne manquent pas, encore faut-il que le gouvernement accepte de réfléchir aux problèmes de santé mentale que peuvent poser des confinements successifs de plusieurs mois...

Si ce deuxième confinement dure trop longtemps, il y a fort à parier que des maladies psychiques ET physiques (car oui, le stress et la tristesse prolongée dus à une solitude anormale affaiblissent aussi l'immunité physique !) auront beaucoup plus de chances de se déclarer chez beaucoup de gens isolés (ce n'est pas parce qu'on n'est pas sénior dans une maison de retraite que l'on ne souffre pas nous aussi de la solitude !) Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent conscience que les personnes vulnérables peuvent aussi l'être mentalement. Et la mesure qui consiste à se faire déclarer "personne vulnérable" par son médecin traitant en cas de dépression ne peut pas vraiment s'appliquer ! Que faire si on a consulté un ou plusieurs psychologues cliniciens et non son médecin traitant ? On ne peut donc lui prouver qu'on est à risque d'une rechute dépressive (ou de toute autre maladie psychique) ! De plus ça ne serait pas accepté par les gendarmes car ça ne fait pas actuellement partie de la liste "personnes vulnérables" établie ! Et il faudrait attendre d'y retomber bien dedans plutôt que de prévenir ?! On ne demande pas aux gens âgés d'attendre d'être malades physiquement pour être considérés vulnérables au covid 19, alors pourquoi demander aux personnes à risques de tomber en dépression (ceux qui y sont déjà tombés mais aussi tous les gens isolés en général et ressentant une forte angoisse et tristesse) d'attendre d'être malades mentalement pour être déclarées vulnérables ?!

D'ailleurs, ce n'est pas normal que les psychologues cliniciens ne soient pas remboursés. Les psychiatres n'ont en général le temps de recevoir leurs patients que 10-15 minutes et leur donner des médicaments, ce qui ne suffit pas ! Rembourser les psychologues éviterait de rembourser plus tard des médicaments et hospitalisations parce que des personnes n'avaient pas les moyens d'en consulter (ou pour certains, de dériver vers la délinquance ou la violence, ce qui coûte encore plus cher à leurs proches -et pas que financièrement- à l’État et aux citoyens).
 
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