Le 27 novembre est le triste anniversaire d'une promesse non tenue. Il y a trois ans jour pour jour, Emmanuel Macron promettait que l'agriculture française se serait libérée de sa dépendance au glyphosate. Promesse supposée venir contrebalancer le fait que les députés aient refusé d'inscrire dans la loi une interdiction stricte de cet herbicide cancérigène. A l'époque 42 députés avait rejeté cette interdiction sur la foi d'une promesse en l'air.
Comme de mauvaise coutume, les écologistes et autres Amishs avaient, à l'époque été priés de "faire confiance" aux filières agricoles en général et au syndicat agricole majoritaire en particulier.
Nous pouvons désormais juger sur pièce ! Trois ans après la promesse présidentielle et les engagements de papier de l'agrochimie, le ministre de l'agriculture promet pour l'an prochain une baisse de 50%... Comme dirait l'autre, "les promesses n'engagent que celles et ceux qui s'en souviennent". D'autant que nous pourrons consulter les statistiques des ventes 2021 de glyphosate en 2022 ou 2023. Nouveaux délais et nouvel échec à attendre !
Après la ré-autorisation des insecticides "tueurs d'abeilles" se dessine une politique faite de belles promesses qui cachent mal l'échec d'une politique.
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