L’élégant reflet ondulant de l’onde
que le soleil projette sur le mur blanc
veiné de rosiers pourpres qui lui donne vie
La fraîcheur des rives barrées de roseaux
le cri à peine audible de la mésange
qui trempe son bec à fleur d’eau
Le ruisseau va son chemin tranquille
emportant fétus de paille et feuilles mortes
comme autant d’esquifs pour la migration
de petits insectes désireux de parcourir le monde
Parfois un arbrisseau enjambe le ru
que les écureuils empruntent pour collecter
les yeux brillants les fruits secs si convoités
délicieux du côté interdit.
Une vie invisible foisonnante sur ce petit lopin
ignoré des humains nous dira un jour
tout ce que nous avons gâché et perdu.
CEEJAY.
©
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire