"Ce dossier discute du rôle, historique et en cours, de l’industrie touristique dans le mouvement sioniste à ses débuts et dans le projet colonial de l’état israélien contemporain, en particulier par la propagation d’idées bibliques sur l’éternelle appartenance juive en Palestine et des narratifs racistes de la supériorité israélo-juive sur les Arabes en terme de gestion et d’intelligence. Dans la publicité touristique israélienne, la glorification d’Israël comme un impressionnant état moderne qui manifeste une continuité providentielle avec un passé biblique obscurcit le déplacement, l’oppression et l’exploitation actuels des Palestiniens. Le dossier s’appuie sur la littérature existante sur le problématique tourisme religieux en Israël et en Palestine et offre une étude de cas pour illustrer les aspects pernicieux de cette industrie. Le dossier fournit aussi un aperçu sur le rôle de ce tourisme dans le déni aux Palestiniens du droit de développer une industrie touristique à leur propre bénéfice économique, étant donné qu’Israël restreint l’accès des Palestiniens à leurs sites importants sur le plan archéologique, religieux ou naturel. Enfin, il attire l’attention sur les initiatives effectives visant à accroître la prise de conscience sur la néfaste industrie touristique d’Israël et offre des recommandations pour faciliter le soutien des touristes, des pélerins et de la société civile internationale à l’auto-détermination palestinienne grâce au tourisme éthique." Lire la suite de cette analyse en date du 13 octobre dernier de Halah Ahmad, politologue au réseau d'analyses palestinienne "Al-Shabaka" sur le site de l'Agence. A lire aussi, ce nouvel article de l'universitaire palestinienne Yara Hawari en date du 29 octobre dernier : Destruction de la Jérusalem palestinienne, institution après institution |
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