mercredi 11 novembre 2020

Quelques "pensées" et réactions livrées en vrac.

 

 

 

Il est des choses qui sautent aux yeux, nettes, sur le fonds de la vie complexe, désordonnée, chaotique. Comment saisir ces deux aspects ? N'est-ce pas digne d'un équilibriste ?

 

 

 

 

La parole de sagesse est toujours la dernière à se faire entendre (quand, toutefois, elle y parvient). Pourquoi, étant donné que notre espèce se baptise elle-même "Homo sapiens" ?

 

 

 

 

 

Dans un monde où tout un chacun se pose en victime, se croit victime et dresse bien haut, sans plus d'états d'âme, l’étendard de sa "victimité", les vraies victimes sont perdues de vue. Confusion complète. Mais n'est-ce pas le but du "jeu" ?

 

 

 

 

 

Ce qui m'épatera toujours chez l'Homme, c'est ce voisinage de mesquinerie et d'élévation de l'âme.

 

 

 

 

 

La vraie créativité n’est-elle pas une forme d’obsession – peut-être même de « possession » - dans la mesure où elle vous « tient aux tripes », sans lâcher, tout au long d’une vie ?

Les artistes (tels MICHEL-ANGE) et les chercheurs créatifs (tels Albert EINSTEIN ou Kurt GÖDEL) en ont su quelque chose.

PICASSO dessinait même quand il se détendait au restaurant, en présence d’amis, sur des coins de nappe en papier.

On peut peut-être dire qu’en un sens, le créatif est quelqu’un qui n’est pas vraiment « là », pleinement impliqué dans la vie courante et dans ses pragmatismes exigeants. Un être dont les idées, les visions deviennent envahissantes.

Il paraît « enfermé » (exemples : VAN GOGH, Camille CLAUDEL) dans un monde « à part », dans les filets, les rets d’une perception autre que, dans le langage commun, on a l’habitude d’appeler « inspiration ». Sans doute, croisement entre une sensibilité à vif et une rencontre avec le monde tout à fait particulière.

Aussi le créatif est-il souvent un être peu « disponible ».

On a fait le lien entre créativité et bipolarité, sans doute en raison de la ressemblance qui peut exister entre l’exaltation, la « fièvre », le « transport » (la « transe » ?) qui saisit le créatif et ce que les psychiatres désignent par le terme d’ « état hypomaniaque ».

Reste que tous les bipolaires ne sont ni ne deviennent des créatifs, il s’en faut de beaucoup (comme, d’ailleurs, tous les schizophrènes).

De même, on a volontiers relié la « manie », ou « monomanie » créative à l’égocentrisme. Il est vrai que le narcissisme extrême se retrouve assez fréquemment chez les créatifs, plus particulièrement chez les artistes, semble-t-il.

Je ne pense pas, cependant, qu’un tel lien puisse se trouver généralisé. Mais peut-être les études neuroscientifiques, statistiques et psychologiques nous en apprendront-elles plus concernant cet épineux sujet.

 

 

 

 

 

Le bonheur ne raffermit pas l’âme. Car, que voulez-vous, l’on s’y accroche. Soit parce qu’on ne connait pas les grandes « tuiles ». Soit parce qu’on ne veut pas leur retour. L’orgueil et la pensée magique. Dont le résultat est « Je fais l’autruche ». Une barrière de déni. Qui rend les « tuiles » encore plus graves.

 

 

 

 

 

L’affirmation est toujours quelque chose qui réclame énormément de prudence. De nuance.

 

 

 

 

 

La sagesse est peut-être « ennuyeuse ». Mais elle éclaire. J’en suis certaine (du moins pour autant que la certitude soit de l’ordre du possible).

 

 

 

 

 

La petitesse, la mesquinerie n’apprécient pas qu’on les dépasse.

 

 

 

 

 

Ceux qui croient qu’on ne peut bien vivre qu’en vivant à leur manière se trompent. Qu’ils soient convaincus qu’ils agissent « pour le bien » des autres en essayant de leur imposer leurs mœurs ne changent rien. Ils font preuve, qu’on le veuille ou non, d’un impardonnable manque de respect.

Honte à tous les missionnaires, à tous les assimilateurs du monde !

 

 

 

 

 

A force de densité, d’évidence, la présence en devient mystérieuse.

 

 

 

 

 

Être heureux d’avoir du succès et le révéler est légitime. Seuls les jaloux attentent à ce droit, de façon souvent sournoise, en vilipendant la joie de connaître la réussite et le désir de partager ladite joie. Ils se permettent, par aigreur, de venir projeter une ombre sur ce qui, au contraire, devrait rayonner sur tout l’entourage.

On devrait pouvoir partager innocemment les événements heureux et positifs qui nous arrivent. Et peut-être y parviendrait-on sans leur méchanceté sans cesse tapie dans l’ombre et si prompte à gâcher, à abimer tout.

 

 

 

 

 

L’Homme n’est jamais plus comique que quand il ambitionne d’impressionner, de convaincre les autres de sa valeur intrinsèque, de son importance et, à cette fin, quand il s’emploie à faire planer sur les éventuels « concurrents » qui l’entourent son regard de maximale condescendance.

 

 

 

 

 

Le pouvoir de l’argent n’apporte que la mort.

Or, nous sommes gouvernés par les multinationales, les bourses, les banques et les dirigeants ploutocrates qui ont bellement endormi les peuples par des espoirs d’enrichissement et de vie matérielle plus opulente tout en développant et encourageant chez eux l’égo et l’hédonisme, « au nom de la liberté ».

Sans le pouvoir de l’argent, aurions-nous été frappés par ce désastre écologique planétaire ?

Souffririons-nous de cette pandémie COVID-19 et de tout ce qui s’ensuit – ou peut s’ensuivre ?

 

 

 

 

 

L’arme de l’Homme, c’est, ce sera toujours COMPRENDRE.

 

 

 

 

 

Faut-il s’étonner que les inégalités engendrent des poudrières ?

 

 

 

 

 

A l’instar des reflets oscillants, miroitants sur un plan d’eau, nous ne sommes peut-être, à tout prendre, que les formes, que les semblants d’objets renversés à l’envers, déformés, distordus d’une réalité même et autre infiniment plus pleine, plus complète. Qui peut nous le dire ?

 

 

 

 

 

Ah, la PEUR DE PERDRE des viveurs et des riches ! Leur vulnérabilité (veule ?) d’amollis qu’un rien met en alerte; leur faiblesse !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P. Laranco.

 

 

 

 

 

 

 

 



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