Plus de 100 ouvriers du textile sont emprisonnés depuis des mois dans les geôles insalubres bangladaises – simplement pour avoir demandé un salaire leur permettant de vivre – nous pouvons les faire sortir !
Ils fabriquent des vêtements pour de grands groupes comme H&M et Zara, mais sont payés avec des salaires de misère qui ne leur permettent pas de se nourrir, se loger ou se soigner. Pire encore, des centaines d'entre eux ont été jetés en prison dans le but de réprimer les protestations.
Nos amis de chez No Sweat travaillent jour et nuit avec les activistes au Bangladesh pour faire sortir ces héros de derrière les barreaux et leur permettre de changer le système d'exploitation sur lequel repose la fast fashion.
Une vingtaine d'euros suffisent à payer la caution d'une personne ! Le combat ne sera pas facile – la menace de poursuites pour faire taire les grévistes est réelle. Mais les libérer est la première étape. Si nous pouvons donner suffisamment d'argent à nos partenaires, ils pourront commencer immédiatement à libérer les ouvriers. Et ensemble, nous pourrons lutter pour changer l'industrie de la fast fashion pour de bon.
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Le Bangladesh est au cœur de l'industrie de la fast fashion. DES MILLIONS de tonnes de vêtements sont fabriqués au Bangladesh chaque année – plus que la consommation annuelle de tout le Royaume-Uni –, et arrivent sur les étalages brillants des magasins du monde entier qui dissimulent les conditions pénibles dans lesquelles ils ont été fabriqués. Là-bas, les ouvriers du textile sont à peine payés suffisamment pour survivre.
En novembre dernier, le gouvernement du Bangladesh a annoncé une légère augmentation du salaire minimum, mais elle est loin des 23 000-25 000 takas (200 euros) par mois dont les travailleurs ont besoin pour se nourrir eux-mêmes et leur famille. Ils sont donc descendus dans la rue avec une demande simple : un salaire décent pour vivre.
Mais le tribut à payer est lourd et la violence extrême. Trois personnes sont déjà mortes aux mains de la police. En guise de représailles, les propriétaires d'usines ont violemment battu les ouvriers grévistes, ciblant délibérément leurs mains et leurs bras dont ils ont besoin pour fabriquer des vêtements.
Si nous donnons tous un petit peu, nous pouvons commencer l'année 2024 sur de bonnes bases en libérant ces travailleurs courageux et en soutenant leur lutte pour une industrie mondiale de la mode plus équitable. Nous ne pouvons pas les laisser passer un autre jour en prison - contribuez dès aujourd'hui et libérez ces travailleurs maintenant !
Grâce à ces ouvriers qui portent leurs revendications dans la rue, la pression monte sur les géants mondiaux de la mode afin qu'ils s'engagent à soutenir les augmentations de salaire au Bangladesh - et ça marche ! H&M a déjà rédigé une lettre mentionnant son implication dans les négociations salariales, mais le chemin est encore long. C'est pourquoi il est si important de libérer ces travailleurs afin qu'ils puissent continuer à demander des comptes à l'industrie toxique de la fast fashion.
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Merci pour tout ce que vous faites,
Miriam, Yasmin et l'équipe d'Ekō.
Plus d'informations :
Le Monde. 7 décembre 2023.
IndustriAll. 5 juillet 2023.
Libération. 8 novembre 2023.
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