vendredi 9 février 2024

Gillian GENEVIEVE, poète de l'Île Maurice..

 



Dans l’eau ocre de l’étang, parés de bleu et de vert, ciel et arbres disent le vertige de la lumière, la chaleur de l’été et la possibilité du mystère et de l’invisible.
Plus rien ne dit la fureur des éléments, les larmes du Très-haut, la colère des vents et le feu de la foudre. Une brise paresseuse, seule, rompt le silence par son passage fortuit entre les arbres, entre les tiges des fleurs et dans le tressaillement de la rivière désormais apaisée.
Je vagabonde, je trébuche et, à même le sol, dans la terre glaise, je découvre l’alphabet du vivant et le vil secret du temps : rien ne dure et nous redeviendrons poussière.
Mais, en attendant, j’ai un cœur qui bat et la beauté d’un paysage en héritage.
Je prends donc ma plume et je tente de réinventer la grâce en vous faisant le récit de l’indicible.
La fin des temps est ajournée.
Je vis encore.







Gillian GENEVIEVE.















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire