Dominique TEILLIER (France).

 

Dois-je mettre mes ducks boots et une grosse écharpe afin d’affirmer l’autonomie absolue du sujet, je le crois !

M’attendras-tu à Václav Havel vers huit heures du matin dans une froide et lumineuse journée de février.

A bout de neige, sous la forme d’un sentiment d’attraction par lequel le désir affecte et s’impose, pour donner à ce pont un visage et s’intégrer parfaitement à l’ordre du Monde.

Le fruit que je désire est situé là-bas derrière les remparts au n°3 vers les arcades sous des éclairages latéraux, dans l’anonymat.

A quelle source secrète peut-on prétendre connaître un autre mieux.

Il était tant de fois, il reste tant d'instants.

Enfin ! j’ai cru entendre des bruits de pas, mis au point avec tant de finesse qu’ils explorent toutes les facettes et chuchotent dans leurs mouvements.

Cela faisait si longtemps que l'on ne m'avait pas parlé ainsi…

Dominique TEILLIER.