lundi 19 février 2024

Un poème de Alassane NDIAYE (Sénégal) sur une période qui fut ingrate...

 









COVID CONFINEMENT MORT ET POÉSIE.





Comme des chœurs d'initiation
Dans ces rues désormais désertes
Des vers longtemps perdus de vue
Se sont incrustés en moi larges et profonds
Tels des orphelins en manque d’affection



Dans le confinement des cités attristées
Des larmes les avaient liés contagieux
Mais de leurs flancs généreux
Sont nées du fond de ma tête embrumée
Quelques chansons assistées
Sur un air de genèse et de derniers adieux
















Alassane NDIAYE.
02 avril 2020.





















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire